L’histoire d’un icone

Nissan a produit six générations de la Z depuis 1969 et la première arrivée au Canada fut la Datsun 240Z à l’automne de cette année. Les premières Z étaient dotées d’un six cylindres en ligne de 2,4 litres, d’où l’appellation 240Z produisant plus de 150 chevaux ce qui était amplement suffisant pour lui assurer de bonnes performances pour l’époque. Malheureusement à force d’étirer la sauce et d’embourgeoiser les générations suivantes en offrant des versions 2+2 la pureté de l’originale s’est vue étiolée. La quatrième génération a retrouvé ses lettres de noblesse et sa sportivité en ajoutant la turbocompression pour rehausser les performances mais l’économie mondiale ont eu raison de la Z qui disparut de nos terres.

L’histoire d’un icone

Nissan a produit six générations de la Z depuis 1969 et la première arrivée au Canada fut la Datsun 240Z à l’automne de cette année. Les premières Z étaient dotées d’un six cylindres en ligne de 2,4 litres, d’où l’appellation 240Z produisant plus de 150 chevaux ce qui était amplement suffisant pour lui assurer de bonnes performances pour l’époque. Malheureusement à force d’étirer la sauce et d’embourgeoiser les générations suivantes en offrant des versions 2+2 la pureté de l’originale s’est vue étiolée. La quatrième génération a retrouvé ses lettres de noblesse et sa sportivité en ajoutant la turbocompression pour rehausser les performances mais l’économie mondiale ont eu raison de la Z qui disparut de nos terres.

 

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Prototype

La Nissan 370Z a été lancée il y a maintenant plus de dix ans mais la voiture a relativement bien vieilli en conservant un niveau de performance bien acceptable et Nissan vous l’offre toujours à un prix plus que concurrentiel de 30 500$. Certes la gamme des versions permet une gradation de prix en fonction de l’équipement offert et la version Nismo vous arrachera près de 50 000$. Tout cela risque de devenir de l’histoire ancienne d’ici quelques années puisque Nissan révèle son intention de produire une nouvelle et septième génération de la Z.

Voici certains extraits du communiqué de Nissan au sujet de son ambitieux projet : « Arborant une peinture nacrée d'un jaune éclatant – un clin d'œil à un choix de couleur populaire parmi les propriétaires de 240Z de première génération et de 300ZX – la Z Proto présente une apparence fraîche et attirante dont la silhouette rappelle le modèle original… Nous nous sommes penchés sur les anciennes générations pour comprendre ce qui avait contribué à leur succès. En fin de compte, nous avons décidé que la Z Proto devait agir comme un pont entre les décennies, y compris celles du futur… Impossible de ne pas penser à la première génération de la Z en regardant la Proto de profil. La ligne du toit part de la calandre et s'interrompt à l'angle carré de l'arrière, un rappel de la silhouette distinctive de la première Z, dont l'arrière était un peu plus bas que l'avant, ce qui donnait au véhicule une posture unique. La transition emblématique de la glace de custode à la position basse de l'arrière contribue à ce rappel. L'arrière de la Z Proto est une réinterprétation moderne des deux feux arrière de la 300ZX. Placés dans un rectangle noir qui couvre l'arrière et déborde sur les ailes, les feux à DEL brillent avec éclat… L'équipe responsable du design intérieur a consulté des légendes de la course automobile pour doter la Z d'un habitacle digne d'une voiture sport, que ce soit sur piste ou sur route. Le meilleur exemple en est le tableau de bord : tous les renseignements cruciaux affichés sur l'écran de 12,3 pouces à indicateurs numériques peuvent être consultés en un coup d'œil, comme le témoin de passage de vitesse, une ligne rouge au sommet d'un cadran. Les boutons du nouveau volant donnent accès à tout plein de fonctionnalités sans nuire à son aspect rétro. Des touches de jaunes sont visibles partout dans l'habitacle, notamment les coutures du tableau de bord. Les sièges sont rehaussés de passepoil aux accents uniques et réalisés dans des matériaux aux nombreuses couches, qui leur donnent de la profondeur. »

Outre la mention d’un moteur V6 biturbo jumelé à une boite manuelle, Nissan demeure plutôt avare d’information quant aux caractéristiques du groupe motopropulseur. Faudra suivre l’évolution du prototype qui devrait se finaliser cette année puisque la rumeur veut que la voiture soit en vente au deuxième trimestre de 2021.

 

Commentaire et spéculation

 Il périlleux de s’aventurer dans une critique d’une voiture à son stade de prototype sans l’avoir vu en vrai mais il y a tout de même certains éléments qui méritent qu’on s’y attarde un peu. Primo le look rétro-moderne est particulièrement attrayant par sa simplicité et ses lignes épurées. Si Nissan persiste la nouvelle Z pourra résister aux affres du temps tant le style est classique et ses dimensions semblent parfaite pour une voiture sport. L’intérieur est aussi simple, épuré aussi et tout en adoptant des écrans numériques Nissan arrive à faire un clin d’œil au passé en ajoutant un trio de cadrans qui trônent au-dessus de la planche de bord. Voilà pour le commentaire maintenant essayons de voir un peu plus loin. Lorsque Nissan mentionne tout bonnement que le moteur sera un V6 biturbo on pense immédiatement au V6 de l’Infiniti Q60 Red Sport 400 et on se réjouit de voir cet excellant moteur jumelé à une boite manuelle. Donc on verrait une Nissan 40-0Z?

L’avenir nous dira comment Nissan établira sa stratégie de mise en marché et viendra positionner la Z face à Supra de Toyota. Plus puissante de 20 chevaux par rapport à ls Supra équipée du six cylindres de BMW, la future Z sera dotée d’une boite manuelle toujours absente au catalogue de la Supra. En termes de prix Nissan aura le choix de positionner la Z soit à la hauteur de la Supra 4 cylindres au prix de 60 000$ alors que la version à six cylindres vous coûtera 70 000$. Avouez qu’une Nissan Z de 400 chevaux vendue pour moins de 60 000$ pourrait en faire rêver plus d’un.