Volkswagen Beetle 2019
C’est pas fini tant que c’est pas fini
1938 – C’est l’année officielle du lancement de la Beetle, à l’époque dénommée Type 1. On se retrouve aujourd’hui, 81 ans plus tard, au volant de la dernière génération d’un véhicule qui a sans l’ombre d’un doute changé le cours de l’histoire automobile. Les temps ont changé, tantôt pour le mieux, tantôt pour le pire, mais ce qui est certes, c’est qu’une chose demeure : une Beetle, c’est intemporel. Tellement intemporel que la question « assistons-nous vraiment à la fin de la production de cette icône de l’automobile? » semble naturelle à poser.
Derrière le volant
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Habituellement, ce qui définit un véhicule qui « change le cours de l’histoire », c’est un mix des caractéristiques suivantes : design (intérieur/extérieur), performances, expérience conduite et prix. Mercedes 300SL, Jaguar E-Type, Mclaren F1, Land Rover Defender; chacun de ces véhicules ont changé l’histoire à leur manière et la Beetle, même si moins exotique, se faufile très certainement parmi ce classement.
Dans le cas de la Bug, c’est le sentiment de retomber tout droit en enfance qui s’empare de nous lorsqu’on prend place derrière le volant. Cette fausse conception que de conduire un véhicule consiste à effectuer une série de coups de volant vers la gauche et vers la droite et ce, même en ligne droite, c’est exactement ce qu’incarne la Beetle. On se sent tout droit sorti d’une scène de Mr.Bean.
Image à part, la conduite de ce véhicule est unique en son genre : son châssis semi-ferme, son court empattement et sa direction loufoque participent tous à offrir une expérience à l’image de ce que représente cette icône de l’automobile. La garde au sol est sans surprise très basse, ce qui apporte à la conduite une douce touche de piquant. Jumelé à la petite taille du véhicule, à une motorisation de 2.0l turbocompressée de 4 cylindres produisant 174 chevaux, à un rouage à traction avant et à une efficace transmission automatique à 6 rapports, on obtient un cocktail beaucoup plus explosif que ce à quoi on s’attendrait d’un véhicule comme la Beetle. Il ne faut tout de même pas s'attendre à une voiture sport...
Certes, le confort pourrait être révisé, mais il faut garder en tête que des limites s’imposent au niveau du confort lorsqu’on fait affaire à un véhicule de cette taille. La fermeté de cette suspension procure toutefois un niveau de confiance assez élevé lorsqu’on s’élance dans une courbe à vitesse moyenne puis la direction renchérie d’autant plus par sa fluidité et sa précision que l’on peut surprenamment qualifiée de plus qu’acceptable. Ainsi, à la pompe, même en adoptant une conduite relativement agressive, on observe une moyenne respectable d’environ 9l/100km lorsqu’en ville en comparaison à 7.3l/100km sur l’autoroute.
On se rappelle que le sentiment de conduite d’un véhicule est une caractéristique importante observée chez ces véhicules qui ont changé le monde, mais on se doit de soulever que ce sentiment résulte parfois autant d’un miracle d’ingénierie que d’une banale simplicité mécanique. Pour la Beetle, il va de soi que la simplicité empiriquement associée à ce véhicule est ce qui caractérise sa conduite : on offre une expérience des plus simpliste dont l’appréciation s’accentue après chaque kilomètre parcouru.
Look et habitacle
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Nous avons soulevé plus tôt qu’une Beetle, c’est intemporel. On l’a redessiné à quelques reprises, mais on sait tout de même toujours à quoi s’attendre : des gros phares ronds, 2 portes, coupé ou décapotable et finalement, en forme de coccinelle. C’est un style unique en son genre, distinct et qui revête bien la couleur qu’on lui appose peu importe quelle qu’elle soit.
Ainsi, pour la « dernière » année de production de la Beetle, Volkswagen offre à sa clientèle une version Wolfsburg de son plus compact véhicule. Originalement, la dénomination Wolfsburg était apposée sur les véhicules de Volkswagen qui étaient produit à la plus grosse usine de fabrication de la marque qui se situe, vous l’aurez deviné, dans la ville de Wolfsburg en Allemagne. Aujourd’hui, cette dénomination est plutôt utilisée à titre symbolique, surtout dans le cas de la Beetle, puisqu’elle n’est plus fabriquée dans cette usine. Fait cocasse, l’usine de Wolfsburg est la plus grande usine de fabrication au monde : plus de 70 millions pi² sont utilisés afin de produire des véhicules VW.
Donc, pour 2019, la version Wolfsburg de la Beetle se démarque particulièrement de la version conventionnelle. De par ses jantes rustiques, son intérieur crème enrobé de cuire, ses sièges au motif diamants et ses emblèmes Wolfsburg apposés sur chacune des ailes avant, il est facile d’observer qu’il ne s’agit pas d’une Beetle conventionnelle.
Sinon, la cabine est somme toute ergonome, sans toutefois épater la galerie niveau design et technologie. Par ailleurs, je crois qu’il s’agit ici d’un autre point fort de la Beetle : les véhicules qui possèdent une panoplie de gadgets ou dont l’habitacle ressemble à celui que l’on retrouve dans une navette spatiale sont ceux dont les rides apparaissent le plus rapidement. Ainsi, la cabine simpliste de la Beetle et son « manque » de technologie moderne ajoute à son caractère intemporel.
Conclusion et fiche technique
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À quelques reprises dans le texte, la mention « dernière » qui réfère à la génération de la Beetle fût accompagnée de guillemets. Ces guillemets, vous l’aurez deviné, sont placés dans l’idée de mettre l’emphase sur le sarcasme que porte le mot « dernière ». Assistons-nous réellement à la fin de l’ère de la coccinelle? Pour l’instant, le consensus de l’industrie du média automobile adopte une tangente différente : on assisterait plutôt à la fin de la Beetle comme on la connait, c’est-à-dire à la fin de la Beetle à moteur à essence. Après tout, la Beetle, qui est née durant le plus gros conflit que la Terre ait connu jusqu’à ce jour, devrait très certainement être capable de passer au travers du phénomène de l’électrification.
En version à essence, la Beetle est déjà un immense plaisir à conduire; imaginez ainsi en version électrique!
Fiche technique
Information de base
Nom du véhicule : Beetle Marque : Volkswagen Version : Wolfsburg Edition Autres versions disponibles : Dune Catégorie : Compacte Nombre de place assises : 4 Nombre de portes : 2 Gamme de prix : 24 475 $ à 29 595 $ Prix de la version à l'essai : 28 030 $ Transport et préparation : 4 685 $ Groupe Motopropulseur
Type de moteur : 4 cylindres à essence Cylindrée : 2,0 litres Puissance (ch) : 174 ch. Couple (lb.pi@tr/min) 184 lb-pi Transmission automatique (Nb rapports) : 6 Transmission manuelle (Nb rapports) : ND Transmission variable continue : non Performances
Accélération 0-100 km/h 7.8 sec. Consommation moyenne durant l’essai : l/100km 8.8 l/100km Sécurité
Freins antiblocage : oui Assistance au freinage : oui Répartition électronique du freinage : oui Assistance à la stabilité : oui Système d'avertissement de collision : non Système d'avertissement de changement de voie : non Système d'avertissement d'angle mort : oui Aide au stationnement : non caméra de recul : oui Confort et commodité
Garniture des sièges : Similicuir Sièges chauffant avant : oui Sièges chauffant arrière : non Sièges climatisés non Système de navigation oui Système de clé sans main oui Banquette rabattable oui Système Sonore
Capacité MP3 : oui Nombre de hauts-parleurs : 8 Branchement auxiliaires : oui Système de divertissement arrière non Port USB oui Connectivité Wi-FI non Dimensions
Longueur : 4270 mm Largeur : 1826 mm Hauteur : 1488 mm Empattement : 2543 mm Poids à vide : 1400 kg Volume du coffre : 425 L Capacité maximale de chargement : 850 L Capacité de remorquage : ND Garanties
Générale : 4 ans ou 80,000 km Assistance routière : 4 ans ou 80,000 km Perforation due à la corrosion : 7 ans sans égard au kilométrage
Mots-clés: compacte