Objectif et impartial depuis 2001 

Ferrari 488 GTB

La fabuleuse Ferrari 458 Italia que nous avions eu la chance d'essayer en 2013 vient de tirer sa révérance et cette 488 GTB prend la relève. Elle apporte plusieurs changements de philosophie au sein du constructeur de Maranello. Premièrement, son nom n'est plus une indication technique sur la motorisation embarquée (la 458 possédaiten effet un moteur 8 cylindres de 4,5 litres, et avant elle la F430 possédait un V8 de 4,3 litres).

 

  • ferrari_488_02
  • ferrari_488_GTB_essai-auto
  • ferrari_488_GTB_interior

En second lieu, il s'agit d'une des toutes premières motorisations turbocompressées du constructeur depuis des décennies (on remonte alors à l'époque de la superbe F40 des années 80) car ce manufacturier ne jurait que par les motorisations atmosphériques. Il est bien connu que les ingénieurs Ferrari n'ont jamais aimé les turbos. En fait, Ferrari favorisait les moteurs atmosphériques pour la pureté du son, le temps de réponse instantané et la montée dramatique dans les hautes révolutions. Hélas, les lois européennes de plus en plus strictes ont forcé le fabricant  Italien à reduire ses cylindrés et de compenser avec l'ajout de nouveaux systèmes, tels que les turbocompresseurs et parfois même la technologie hybride.

Malgré la réduction de la cylindrée de 4,5 litres à 3,9 litres, le nouveau moteur V8 biturbo de la 488 GTB déclasse facilement l'ancien moteur de la 458 Italia. Avec 670ch et un couple impressionnant qui arrive très tôt, cette voiture est franchir le 0-100 km/h en 3 secondes exactement! Toute cette puissance est transmise aux roues arrière via une boîte de vitesse séquentielle robotisée à 7 rapports et double embrayage maintenant assez répandue dans le segment des voitures exotiques. Grâce à la réduction de la taille du moteur et de la nouvelle boîte de vitesse, la 488 GTB affiche une consommation d'essence miste très étonnante de 13 litres aux 100 km.

 

Mots-clés: exotique, 2016